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Batgirl in Gotham City
8 décembre 2006

Vendredi 8 décembre : Shopping !

Dernier jour à l’hôtel, il va falloir qu’on plie bagages pour rejoindre l’auberge de jeunesse… Je suis angoissée à l’idée de faire ma valise car je ne suis pas sûre de pouvoir la fermer avec tout ce que j’ai acheté la veille à l’outlet et en plus, je suis loin d’avoir fini mes achats…

Je descends déjeuner une dernière fois… Des espagnoles attendent aussi l’ascenseur pour se rendre au sous-sol… Le gardien insère la clé et appuie sur le bouton B pour basement… Ces cruchasses d’espagnoles gloussent dans l’ascenseur et quand elles se décident enfin à pousser la porte pour sortir de l’ascenseur, il est trop tard, il est déjà reparti, quelqu’un a du l’appeler… Je les maudis car nous finissons par remonter au dernier étage de l’hôtel et faisons l’omnibus à chaque étage… J’ai envie de prendre la grosse blonde pour taper sur l’autre… Même cinéma au petit déjeuner, elles trainassent pour se verser leurs cafés et jus d’orange… La grosse engloutit un cinammon roll alors que l’autre touche du bout des doigts à son croissant… J’en viens même à regretter la vieille !!! En plus, mon muffin aux cranberries est dégueulasse… Je crois que je n’aurai pas pu supporter un jour de plus dans ce sous-sol pour le petit déj !

Je remonte à la chambre et commence à faire ma valise tant que les filles ne sont pas levées. Bon ce sera juste mais a priori, tout devrait rentrer. Je boucle ma valise et la mets dans le couloir pour laisser de la place à Alex et Judith pour faire leurs bagages à leur tour. Nous voilà prêtes pour le départ. Je descends avec Alex régler la note d’hôtel. Finalement, on s’en sort à 40 dollars la nuit en ayant partagé un lit pour deux à trois. Nous voilà devant l’hôtel à attendre Judith. Là voilà qui arrive, nous sommes soulagées car il n’a jamais fait aussi froid du séjour et le vent souffle terriblement ! Nous ne sommes capables que de marcher deux blocs et nous nous réfugions dans un café pour qu’elles puissent prendre leur petit déjeuner mais surtout nous réchauffer… Mais nous devons ressortir pour atteindre l’auberge. J’ignore pourquoi mais j’avais le souvenir qu’elle se trouvait sur la 23e rue. Nous remontons donc dix rues puis traversons 2 avenues et là, je réalise que nous aurions pu faire l’économie de 3 rues car l’auberge est sur la 20ème rue… Vu comme ça, ça peut paraître anodin mais je vous assure qu’avec le froid qu’il faisait, je m’en suis vraiment voulue. Nous arrivons congelées à l’auberge. Nous récupérons la clé et posons nos sacs dans un dortoir pour 4. Toujours aussi roots mais je trouve ça très correct pour le prix. Je suis apparemment la seule à le penser, ça me fait sourire comme les gens peuvent être chochottes en voyage…

Nous ressortons illico direction Soho où Alex veut retourner car elle a repéré une veste ultra chère qui lui plaisait et vu qu’elle a payé la part de Judith à l’hôtel, que cette dernière va lui rembourser en liquide, elle va pouvoir se faire plaisir et dépenser tout ça ! Nous prenons par erreur un métro express et nous retrouvons trop au Sud et la ligne que nous souhaitons prendre ne passe plus à cet arrêt… Nous décidons finalement de descendre à l’arrêt le plus proche possible de Soho et de marcher. Mais il s’avère que nous sommes loin et nous sommes incapables de savoir dans quel sens aller… Les rues ne sont pas perpendiculaires à cet endroit et j’ai du mal à me concentrer, à sortir les mains de mes moufles tellement il fait froid… Nous décidons finalement que nous mourrons de faim et rentrons déjeuner dans un café. Nous devons être dans un quartier un peu huppé ou business car les prix ne sont vraiment pas donnés ! Nous nous installons à des tables qui ressemblent à des tables de cantine, je cours aux toilettes avant de déjeuner. C’est infernal ce que le froid peut donner envie de faire pipi ! Nous ne sommes assises sur le même banc et ce n’est pas très convivial pour déjeuner. Tout le monde a son portable et mange en surfant sur Internet. Je trouve ça pathétique… Le wifi a du bon mais je crois que ça va nous rendre encore plus cons que nous le sommes déjà… En face de moi, il y a deux étudiantes qui fréquentent l’école de droit à côté qui se prennent métaphysiquement la tête sur leur mémoire… Finalement, je ne regrette pas tant que ça de travailler ! Judith sort à son tour son mac pendant qu’Alex et moi engloutissons l’immense yaourt au muesli que nous avons pris en dessert… Je m’impatiente un peu car je n’ai pas envie de passer l’aprem à surfer sur le net alors que c’est mon dernier jour plein à New York. Nous repartons mais je me trompe de direction. Dépitées, nous remontons dans un métro. Cette fois-ci, nous trouvons enfin notre chemin et retournons à la boutique repérée par Alex.

Tout y est terriblement cher alors que je ne trouve pas que ce soit d’une originalité à couper le souffle… Alex s’en rend compte et décide d’être raisonnable et de s’éviter 400 dollars de dépense pour une veste, simplissime au possible, selon mon humble opinion… Elle craque quand même pour un T-shirt manches longues en coton à 90 dollars… Je souris, je dois vraiment être super radine mais jamais je ne mettrai une telle somme pour un bête morceau de coton, aussi originaux soient les motifs…

Nous ressortons du magasin et Alex nous annonce qu’elle nous quitte pour aller visiter l’annexe du MET dans le Queen’s. Je me retrouve donc avec Judith et nous continuons notre shopping. Je suis toujours autant embêtée de n’avoir rien à dire quand je me retrouve seule avec quelqu’un mais tant pis…

Nous faisons un tour sur Broadway (je trouve l’écharpe de Judith au Urban Outfitter’s, ça fait plagiat mais elle est trop belle cette écharpe !) puis décidons de prendre un métro pour aller à Times Square. Je veux aller au Victoria’s secret et Judith au Macy’s. Nous passons d’abord au Victoria’s secret : ils ont de super beaux pyjamas. J’en ai essayé un il y a trois jours mais même le XS était immense, ça vient de la forme… Je persévère en retournant essayer quelques modèles. Au passage, je prends un bas de survêtement super confortable et beau… Les pyjamas n’ont pas rétréci en 3 jours mais le survêtement va bien en S. Je me rends dans la queue pour payer mais je le prends finalement en rose plutôt qu’en orange. Arrivée à la caisse, surprise ! Le prix a doublé ! Juste parce que la couleur est différente ! Je fais annuler mon achat et je vais le chercher en orange, tant pis, ça sera flashy à souhait !!!

Nous traversons la rue pour aller au Macy’s. Il y a un monde fou, nous partons à la recherche de toilettes. Je demande à une vendeuse dans mon anglais hésitant où elles se situent… Vendeuse qui me répond « Vous êtes française ? ». Bon, ok elle aussi est française mais j’en ai ras le bol de cet accent de merde qui me poursuit ! Nous faisons un tour dans le magasin et je repère que les prix sur les produits de beauté sont beaucoup plus intéressants qu’en France… Hop, un fond de teint et de la poudre Clinique ! Pour même pas le prix du fond de teint en France ! Pas de « Féminité du bois » de Shiseido, dommage, mon flacon est presque vide…

Judith a envie de rentrer à l’hôtel. Pas moi car j’ai encore plein de shopping à faire dont des baskets que je veux rapporter. Mais Judith semble ne pas savoir rentrer toute seule à l’auberge. J’appelle Alex à la rescousse mais elle m’envoie un peu péter car elle vient de rentrer et voudrait se poser un peu. Mais Alex étant un ange de flexibilité, elle vient chercher Judith et je repars vers la 14éme rue pour éventuellement acheter d’autres shortys à l’Urban Outfitter’s. Au moment de prendre le métro, je réalise que j’ai perdu ma carte hebdomadaire ! Je suis dégoûtée, je regarde dans tous mes sacs, toutes mes poches, introuvable ! Je dois me résoudre à acheter un ticket 6 trajets car demain il faudra au moins que je l’utilise pour aller à l’aéroport.

Arrêt à l’Urban Outfitter’s comme prévu… Je me dis que j’ai déjà des shortys saiksy pour tenir 3 semaines au Vietnam cet été et qu’il faut que j’arrête mes dépenses inconsidérées. Je remonte la rue qui mène à Union Square. Cauchemar ! Au Foot locker’s, ils ont arrêté la promo : une paire achetée, la seconde offerte à moitié prix ! Heureusement que j’ai repéré une boutique où certes, le choix est moins grand, qui fait la même chose. Je trouve quand même mes merveilles de Nike rose et dorées… Et une paire de Converse noires avec tête de mort… Tout ça pour 50 euros… On a vraiment une vie de merde à Paris quand même… Tout y est si cher, même à New York où les loyers sont pourtant plus élevés qu’à Paris, on vit mieux…

Je me décide à rentrer poser mes achats à l’auberge à pied.

Il n’y a personne dans la chambre. J’ouvre ma valise et essaie de caser mes nouveaux achats. Ouf, ça rentre toujours ! J’envoie un sms à Alex qui me dit qu’elles sont dans un café en face de l’auberge. Je les rejoins et on me sert un expresso, un vrai… Mais ils ne savent définitivement pas faire le café aux States, il est tellement amer qu’il en est acide, âpre… Bref, le genre de trucs à démolir l’estomac !!

Nous décidons d’aller dîner au Thaï où nous étions allées le premier soir… Il fait tellement froid que je me laisse tenter par un verre de vin, d’autant que Judith m’accompagne. Je suis littéralement bourrée dès la première gorgée, entre le froid, la faim et la fatigue ! Judith boit pour oublier les cafards de l’auberge, moi, je bois pour oublier que demain, c’est le retour et que la reprise au boulot, la nostalgie de Françoise risquent d’être durs à supporter….

Il fait tellement froid que nous n’avons même pas le courage d’aller à l’Henrietta Hudson que nous avons renommé en « Ainerrrrriééééétaaaa Hoouddsonne » avec l’accent porto-ricain, club mythique de salsa pour obèses porto-ricaines ! Avec Alex, nous partons en fou rire au quart de tour. Judith ne l’entend pas de la sorte, elle rejoint sa couchette, effrayée par les bestioles qui grouillent dans la chambre. Alex filme les cafards en gros plan ! Notre voisine allemande qui mesure 1m85 pour sûrement 85 kilos doit halluciner… Alex me rejoint dans le lit, elle n’a pas envie de dormir seule non plus… Je suis tellement bourrée que peu importe que je sois reléguée contre le mur qui est une autoroute à cafards. De toute façon, je ne crains plus rien… Nous éteignons la lumière et établissons moult plans pour effrayer Judith qui est sur le lit superposé au-dessus de nos têtes : caresse avec les pompons en lapin des chaussures d’Alex, lancer de bonbons, plantage de je ne sais plus quoi dans son matelas, bruits bizarres…. Bref, de vraies gamines mais ça faisait longtemps que je n’avais pas autant ri ! Je tombe comme une masse…

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Commentaires
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  • My trip to NY du 2 au 9 décembre 2006... Des vacances bien méritées depuis celles, catastrophiques, de cet été... Crazy holidays !? Ou crazy girl ? Les 10 commandements de ma loose attitude !
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